- Qu’il est doux de lire l’avis lecture de Marie-Hélène de Cannière sur mon roman…
- Un coup de coeur littéraire, waouw! Mais, est-ce le votre? Oui? Non? faites le moi savoir!
Mademoiselle Maeve lit « un le matin, un le soir » et je lui dis merci! Allez visiter son site, il est truffé de bonnes recommandations lecture!
« Ce roman est vraiment chouette. On dit parfois que certains livres devraient être remboursés par la sécu parce qu’ils font du bien au moral. Ici, Un le matin, un le soir est une bonne prescription à suivre pour tous ceux qui aiment les jolies histoires. J’ai aimé être transportée dans une officine et toucher du doigt le métier de pharmacien avec la préparation des remèdes et les gens qui viennent chercher un peu de réconfort ou à simplement avoir du monde dans leur journée. J’ai aussi beaucoup aimé le petit Clovis qui a immédiatement adopté la pharmacienne qui pourtant était bien protégée par son armure de chagrin. Bref, Un le matin, un le soir m’a touchée. »
Quand le Journal du Pharmacien vient m’interviewer, cela donne envie de continuer à écrire et raconter…
L’écriture chevillée au corps
Grande lectrice, Brigitte Peeters a toujours écrit. A la faveur d’une pause dans sa carrière de pharmacienne d’industrie, elle suit un atelier d’écriture et publie dans la foulée son premier roman intitulé ‘Un le matin, un le soir’
Brigitte Peeters mène une carrière variée dans le milieu de la santé. Après avoir commencé à travailler dans une officine à Bruxelles, elle a enseigné les sciences dans l’enseignement secondaire quelques années avant de se tourner vers l’industrie pharmaceutique, en passant par l’Inami.
« Depuis que je suis petite, j’ai toujours écrit, des poèmes, mon journal intime, un premier roman resté dans un tiroir. C’est une pause dans ma carrière professionnelle qui m’a permis d’avoir une respiration. Je me suis inscrite dans un atelier d’écriture et c’était parti! », raconte-t-elle. Son coach l’encourage à écrire des histoires, des nouvelles, des poèmes, des scènes avec des techniques d’écriture, des consignes précises qui lui ont permis de révéler son talent.
Une aventure littéraire
« Cet atelier a été une révélation pour moi, parce que j’osais enfin partager ce que j’écrivais, les autres participants écoutaient ce que je venais d’écrire. Le retour était bon. Cela m’a donné le droit de me dire que je pourrais écrire pour les autres. La rédaction de mon roman a commencé pendant cet atelier d’écriture. Quand on écrit une histoire, on se laisse mener par les personnages qui se révèlent et vous poussent à continuer ». Inspirée, Brigitte Peeters est partie à la côte belge et s’est enfermée quelque temps pour terminer son manuscrit.
Le processus de relecture a commencé avec une amie écrivaine reconnue qui l’a conseillée. Elle a ensuite fait relire son manuscrit par ses proches et par d’autres acteurs littéraires qui lui ont permis de finaliser son projet et de publier un ouvrage de qualité.
Trouver une maison d’édition n’est pas un processus facile mais la chance sourit à la pharmacienne: les éditions Academia qui sélectionnent deux fois par an des romans écrits par des auteurs belges et les publient dans la collection Évasion, ont été séduits par son ouvrage.
Brigitte Peeters a choisi le jaune safran comme code couleur de la jaquette de son livre: « Je ne voulais pas du vert pharmacie mais une couleur de soleil chaleureuse, des fleurs jaunes, de la lumière qui se met toujours dans les fissures comme dans celles de mon héroïne qui traversent des choses difficiles ».
Une héroïne pharmacienne
Victoire, l’héroïne du roman ‘ Un le matin, un le soir’, est pharmacienne et accepte un remplacement dans le village de son enfance pour fuir une vie privée qui s’effondre. Pour elle, tout est à reconstruire.
Brigitte Peeters décrit à merveille et avec beaucoup d’humour le quotidien de la pharmacie, les patients, les longues journées au comptoir… Il s’agit presque d’un hommage à la profession.
« Quand je travaillais à Bruxelles dans une petite pharmacie, j’observais le quartier, les petits commerces voisins, les gens dans la rue, les patients qui m’ont inspirée. Tout cela m’a permis de mettre mon roman en scène comme un scénario, un film qui courait dans ma tête. En général, dans les livres et les films, on décrit toujours le pharmacien comme un personnage austère, pingre, tourné en ridicule. Alors que c’est un professionnel de santé de première ligne qui accueille les habitués et des inconnus qui se livrent sans appréhension et qu’il faut conseiller avec des mots qu’ils comprennent. Beaucoup de gens qui ont lu mon livre m’ont dit qu’ils ne connaissaient pas cet aspect de notre métier, toute la psychologie qu’il faut développer pour rassurer les patients de manière professionnelle. C’est un boulot très riche avec de la patience, de l’écoute ».
Les lecteurs ne soupçonnaient pas toute la psychologie dont les pharmaciens doivent faire preuve.
Boîte à livres
Une autre histoire vient se glisser dans le roman par l’entremise d’une boîte à livres placée sur la façade de la pharmacie. Victoire y découvre un journal intime écrit en août 1944 par une jeune femme. Inspirée par des faits réels vécus par des jeunes femmes pendant la Seconde Guerre mondiale, Brigitte Peeters a voulu transmettre l’émotion qui l’a touchée lorsqu’elle a découvert ces pages dramatiques de notre histoire.
« J’ai intégré cette histoire en essayant de faire des points de convergence avec le présent, avec mon héroïne. J’aime bien l’idée des carrefours, des destins qui ne devraient pas se croiser et que des évènements externes rassemblent pour en faire des familles recomposées ».
Encouragée par le succès de son premier livre, Brigitte Peeters part à la fin du mois de janvier pour une semaine d’écriture en compagnie de la romancière-scénariste française Frédérique Deghelt dont le roman La vie d’une autre a été adapté au cinéma en 2012. L’objectif? Continuer à apprendre, avoir une approche différente de l’écriture et finaliser son second roman. Ce dernier traitera d’un univers totalement différent mais toujours en lien avec la santé, un thème qui lui est cher et qui jalonne sa vie.
Un le matin, un le soir de Brigitte Peeters aux éditions Academia, www.editions-academia.be
www.brigittepeeters.com
Retour de lecture de Made in Belgium
L’ avis lecture d’une personne qui aime son pays et qui aime le faire connaitre….
The surprise mostly comes from the very easy reading with the story of Victoire returning to her native village.
Destroyed by life and a husband who cheated on her, her life as a pharmacist will take a very special turn when meeting Clovis, bringing back a painful past.
Marius, Constance, Clovis & Hubert will definitely change Victoire.
A mysterious secret about Constance will be the key to Victoire’s final decision about her future life.
The only difficulty we had … was to stop reading next chapter and go to sleep 😛
A wonderful journey both geographical and historical that takes you from the very first page !
Thank you dear Brigitte !
Can’t wait until next book to read you again !
20/05/2021 Soirée du livre-échange citoyen de Chaumont-Gistoux: rencontre entre deux primo-romanciers de Chaumont-Gistoux
Première radio sur Radio Passion FM 106.5 FM
Interviewée par Anne Ledieu dans l’émission d’André Roder, j’ai eu l’occasion de parler en toute décontraction malgré quelques euh… et quelques bafouillages de stress!
Merci pour l’accueil, c’était une belle mise en avant de « un le matin, un le soir » et une discussion en agréable compagnie!
Qu’il est doux de lire l’avis lecture de Marie-Hélène de Cannière sur mon roman…Un coup de coeur littéraire, waouw! Mais, est-ce le votre? Oui? Non? faites le moi savoir!
Fort surpris par ce livre car c’est la première fois que je tombe sur un style aussi particulier. J’ai pourtant 72 ans et une très longue carrière comme lecteur ! L’auteure apporte ici de la nouveauté à la littérature. Elle ne s’attarde pas à décrire l’accessoire, elle va droit au but avec des phrases courtes et des mots simples mais percutants. Elle traite son sujet avec tendresse et intimité tout en y ajoutant de l’humour mais plutôt en clin d’œil et sans excès. L’auteure n’explique pas grand-chose au lecteur qui pourtant devine assez vite ce qui se passe et le désarroi du personnage principal. Elle suggère plus qu’elle ne décrit ce qui rend l’histoire mystérieuse et nous incite à suivre le rythme galopant du roman. Un conseil : pour lire ce livre, prévoyez quelques heures de liberté devant vous car une fois en main, on ne parvient plus à le lâcher et on ne se rend même plus compte de ce qui se passe autour de soi.
L’histoire est celle d’une jeune femme prénommée Victoire autour de laquelle tout s’est effondré. Elle va donc se réfugier dans son village natal pour y reprendre une pharmacie et tenter une nouvelle vie sans trop savoir quelle direction prendre. Profondément blessée par la vie, elle va tout d’abord chercher à s’isoler et à se protéger de son nouvel entourage. Comment cela évoluera-t ’il ?
À son histoire s’en ajoute d’autres comme celle que Victoire a trouvée dans le carnet de Constance, une vielle dame cliente de la pharmacie.
Lisez le roman ou plutôt « ces deux romans en un », vous ne serez pas déçus, que du contraire ! L’auteure nous donne ici, de belles leçons de vie et de tendresse ! Elle est bouleversante d’humanité.